Education

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La responsabilité de la gestion et du fonctionnement de toutes les activités régionales en matière d’éducation revient à la Direction Régionale de l’Education (DRE). Cette direction veille aussi au bon fonctionnement des établissements et du personnel relevant du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur (MENESUP).
La DRE a été créée en 2006. Elle dispose actuellement des services du personnel suivant : un directeur régional, 6 conseillers pédagogiques et 1 secrétaire de direction, comme aussi deux gardiens et une femme de ménage. On compte également un total de 75 agents pour l’entretien et la préparation des repas des cantines scolaires des écoles de la Région.
Pour l’ensemble des établissements primaires de la région dans son ensemble, on compte une centaine d’enseignants.

La ville de Tadjourah, chef-lieu de la région dispose des établissements scolaires suivants :
– Trois établissements primaires,
– Un Collège d’enseignement Moyen (CEM), avec un total de 1.335 collégiens
– Un lycée secondaire (avec 480 élèves) – (le CEM et le lycée ayant un total de 97 professeurs).
Les principaux partenaires techniques et financiers de la DRE sont les suivants :
– Les agences su système des Nations Unies, en particulier : le PAM qui assure l’approvisionnement en denrée alimentaire des cantines de la région ; et l’UNICEF, qui finance l’adduction d’eau des écoles et la distribution des kits scolaires

– L’USAID, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Armée Américaine et les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) pour la construction ou la réhabilitation d’écoles.

– A ces partenaires s’ajoute la Présidence de la République, qui alimente la caisse destinée à financer l’amélioration qualitative et quantitative les repas des élèves.

La localité de Randa dispose d’une école primaire. Depuis la rentrée 2007, cette même école opère aussi comme collège d’enseignement moyen (CEM). Dans le passé, l’école de Randa a bénéficié de l’aide de plusieurs organisations pour réhabiliter ses bâtiments et son équipement – la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (pour l’extension de 3 classes), la Coopération allemande (pour la construction de 2 latrines), l’Armée Américaine (pour la construction d’un mur de protection) et la Coopération Française.

edu_2Dans la la localité de Dorra, il y a une école primaire avec 6 classes, pour environ 200 élèves encadrés par 4 enseignants. Dans la même sous-préfecture de Dorra, le village de Balho dispose d’une école primaire avec 4 enseignants (dont l’un de langue arabe) et environ 200 élèves (originaires du village lui-même et de campements environnants situés jusqu’à 3-4 heures de marche à pieds) – l’école de Balho a bénéficié d’un financement de l’AFD pour sa construction et équipement, y compris une cantine, un dortoir, des latrines et un logement de fonction. Enfin, l’école de Moudo compte environ 200 élèves originaires du village et des campements environnants.

La localité de Dabné-Mabla dispose de 4 écoles implantées dans les quatre villages de Ad-Bouya (dans la zone côtière), et Ripta, Debné et Gal-Ela (dans la zone montagneuse).

– La construction de l’école du village d’Ad-Bouya a été financée par l’Agence Française de Développement (AFD) (dans le cadre du ‘Programme d’Appui à l’Ecole Fondamentale

(PAEFD). Elle comprend 4 salles de classes, une cantine, deux latrines, deux logements de fonction et un puits (équipé d’un panneau solaire pour l’électrification de l’école et le pompage de l’eau) – l’école ne dispose pas d’un dortoir, mais assure aux enfants trois repas par jour. Trois enseignants assurent l’éducation d’environ 90 élèves.

– La construction de l’école de Ripta date de l’époque coloniale (elle a pu bénéficier de plusieurs réhabilitations). Avec environ 60 élèves, l’école compte 5 instituteurs. L’école n’a pas de dortoir, mais elle est en mesure d’assurer des repas quotidiens à tous les enfants.

Les élèves sont, pour la plupart, originaires des campements environnants, en particulier de la zone de Daïmoli, situés à un maximum de deux heures de marche à pied.
– L’école primaire de Debné est fonctionnelle depuis seulement deux ans (réalisée par l’AFD dans le cadre du PAEFD). Elle compte 47 élèves originaires du village et des campements voisins (zones de Terdo et Harka, par exemple). L’école ne dispose pas d’eau courante ni de réfectoire ou de dortoir.
– L’école de Gal-Ela compte un total de 81 élèves, dont 58 garçons et 23 filles. Elle n’a pas d’eau courante ni d’électricité. Elle a cependant 2 salles de classe et un logement de fonction.

La localité d’Adaylou dispose d’une école primaire, avec 170 élèves originaire d’Adaylou et ses villages environnants. Il y a 4 enseignants, dont un en langue arabe. L’école d’Adaylou est fréquentée aussi par environ 80 enfants du village d’Adoyta (où il n’y a pas d’école) – ces enfants devant parcourir environ 20 km pour s’y rendre chaque jour. Le village de Guirorri, situé à à 20 km d’Adalylou, par contre, dispose depuis peu d’une école primaire (financée par l’AFD dans le cadre du PAEFD déjà mentionné), fréquentée par une centaine d’élèves (dont une quarantaine de filles)– cette école comprend de 3 classes, mais n’a pas de dortoir ni de clôture.
Dans la sous-préfecture de Lac Assal, il y a une école primaire à Sagallou (avec environ 160 élèves, dont les trois-quarts sont des garçons originaires du village et de hameaux environnants), et deux écoles communautaires (pour une instruction de base) à Gallina et (à partir de 2009-1010) à Lac Assal.

Principales contraintes:
– L’éloignement des centres scolaires de certaines populations vivant dans des zones enclavées – ceci ne permettant pas aux enfants d’être scolarisés ou alors les obligeant à parcourir quotidiennement de longues distances.
– L’insuffisance d’infrastructures scolaires d’accueil de base (dortoirs, réfectoires scolaires, transport scolaire).
– L’insuffisance des programmes de formation professionnelle pour les adultes (surtout à l’intention des jeunes chômeurs et des femmes).
– Un taux élevé d’absentéisme chez les enseignants de l’école primaire.
– La perte d’un certain savoir-faire traditionnel (par exemple, la relève des forgerons traditionnels, appelés ‘toumal’, ne semble pas assurée, et les produits d’importation exercent une grande concurrence avec les produits manufacturés localement).
– Du fait du lien presque inexistant entre le Centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA), le marché du travail et les autres acteurs de la formation professionnelle, les élèves formés dans ce centre ne trouvent pas directement un emploi rémunéré (cela montrant le décalage existant entre la nature de cette formation et les besoins du marché du travail local).
– L’utilisation insuffisante de la main d’œuvre locale de la part des entreprises qui opèrent dans la région.
– Le manque d’équipement approprié au niveau des quelques centres de formation existant.

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